Auteurs M.Kiesling / W.Kramer
Illustrateur Paul Mafayon / Christophe Swal
Langue FR
Récompenses
Nederlandse Spellenprijs
2002 Tric Trac d’argent
2002 Deutscher Spielepreis – 5e place
2002 Nominé pour le jeu de l’année en France
2003 Games 100, USA, Best Family strategy game
2003 International Gamers Awards Nominee
Ressources
Les règles au formatLiens
BGG
Fiche Tric Trac
Fiche Ludovox
« De le comment ça marche
TTTV « De la partie »
Test Le grimoire de l’Alchimiste
Test Thalwind
Test TAG
Test vind’jeu
Test les1dludiques
Test Geeklette
Photos Cargo noir
Open the box jedisjeux
Mexica
60-90 min 10+2 à 4 joueurs
Mexica est le 3ème opus de la trilogie dite « des masques », les deux autres sont Tikal (1999) et Java (2000). Mexica est un jeu de placement, de blocage et de majorité aux règles simples et subtiles. Les trois jeux sont à la fois différents et reposent sur le même mécanisme de points d’action.
La première édition par Ravensburger et Rio Grande date de 2002. Le jeu n’a pas été distribué en France, il était possible de l’acheter en import exclusivement.
Pourquoi Mexica ?
Parce que Mexica fait partie de la trilogie la plus connue du jeu de société. Par un duo d’auteurs allemands incontournables. Et nous adorons les 3 jeux de la trilogie !
Alors pourquoi commencer par Mexica ?
- le jeu n’a jamais été distribué en France … et il faut combler les lacunes dans la vie.
- c’est le plus méconnu de la trilogie … et il ne le mérite clairement pas. Il faut rendre à César ce qui est à Michael & Wolfgang.
- c’est le plus difficile à trouver d’occasion … pour mettre un terme à la frustration générée par la difficulté de trouver cet excellent jeu (on est contre la frustration) (et la violence aussi).
- c’est le plus grand public des 3 … qui nous permet de toucher le maximum de personnes pour un premier jeu
- c’est celui avec le plus gros potentiel côté matériel … et nous voulions démarrer avec un très beau jeu !
En résumé
En 1325, voyant se réaliser une vieille prophétie, les Aztèques décident de bâtir Tenochtitlan, la capitale de leur empire. Vous êtes un « Pilli Mexica », un noble chargé de participer à la construction de la ville.
Utilisez judicieusement vos points d’actions pour bâtir des quartiers, creuser des canaux de navigation, construire des ponts … et pour contrer les plans de vos adversaires ! Erigez des temples pour augmenter votre prestige et devenir ainsi le favori de l’Empereur !
La mécanique
Elle repose sur un système de points d’action. Chaque joueur a 6 points d’action par tour qu’il va pouvoir utiliser pour réaliser différentes actions : déplacer le Pilli Mexica du joueur, poser des canaux, ériger des temples, construire des ponts …
De la stratégie et de la tactique ! Le jeu est souvent basé sur de l’opportunisme mais le fait d’être limité dans ses actions et donc de ne pouvoir faire ce qu’on veut et où on veut à son tour nécessite d’avoir une stratégie à plusieurs tours !
De l’interactivité ! C’est un jeu de majorité ! Et il est possible de bloquer les autres joueurs pour ralentir leurs déplacements, modifier des quartiers non fondés … Préparez-vous à quelques tensions autour de la table !
De la gestion ! Le jeu se déroule en 2 périodes avec un nombre limité de temples de différentes valeur à placer. Attention à ne pas ériger les temples n’importe où et n’importe quand !
De la chance ? W. Kramer a beau répondre à cette question « There is also luck in Mexica », nous n’en voyons pas ! Contrairement à Tikal où la chance est à la fois dans le tirage des tuiles et des trésors, il n’y a aucune place laissée au hasard dans Mexica.
Alors qu’avons-nous changé ? Rien dans les versions 3 et 4 joueurs ! La mécanique est fluide et simple. A 2 joueurs, nous avons rajouté une variante proposée par un joueur de BGG et validée par W. Kramer ; elle permet d’augmenter l’interaction dans une partie à 2.
Le thème
Mexica fait partie d’une trilogie. Mais pas tout à fait celle qui a été éditée comme l’explique W. Kramer:
« L’idée de départ était de faire
une trilogie, avec les Mayas, les Incas
et les Mexica. Mais l’éditeur Ravensburger a voulu Java (ndt : plutôt que les Incas donc), mais je pense qu’il aurait été préférable de faire ces 3 cultures
célèbres »
Partant de là, il n’était pas question de modifier le thème du jeu. La mécanique du jeu sert bien le thème comme nous l’avons expliqué tout au long des règles.
Les règles
Elles sont entièrement retravaillées pour les rendre à la fois claires et complètes. Des visuels et des exemples permettent de faciliter la compréhension. Une explication des règles est faite à l’aune du thème.
La dernière page des règles explique comment faire un démarrage rapide et fait un rappel des points importants de la règle.
Les temples
C’est le cœur du jeu. Les temples c’est ce qu’on manipule pendant toute la partie, qu’on tourne, retourne, qu’on caresse pendant que les autres jouent…
Il y a 72 temples dans le jeu, 18 pour chaque joueur. Le plastique, ça fait plastique étonnamment, et jouer avec des temples en plastique, on a du mal à s’immerger dans le thème. Le bois, c’était trop léger et quand on pose un temple sur le plateau, on a envie d’imaginer que la table s’effondre sous le poids. Il restait donc la résine avec un revêtement qui fasse comme de la pierre. Avec des couleurs qui soient suffisamment distinctes l’une de l’autre pour ne pas perdre en jouabilité, mais également réalistes.
Alors voilà ce que ça donne :
4 couleurs : sable, rouge brique, noir et gris clair.
Les 72 temples pèsent près de 1 kg !
Les Ponts
On va créer des ponts, en détruire pour les placer autre part, tout ça dans le but d’optimiser nos déplacements. Les ponts sont placé sur des canaux. Ils sont censés pouvoir être détruits et reconstruits donc deux arguments pour choisir : des ponts en 3D et en bois !
Pour la couleur, nous avons naturellement opté pour le marron. Alors voilà ce que ça donne :
Les canaux
Il s’agit d’installer des canaux de navigation sur l’île qui vont ainsi former des quartiers. Le choix était limité pour le matériel alors nous avons repris le principe de tuiles en carton illustrées par Christophe Swal ! A noter tout de même, des petites barques dessinées sur les tuiles qu’il n’y avait pas dans la version originale.
Rappelons que c’est nous ! Alors il fallait faire un petit meeple personnalisé (et on est quand même Super Meeple, ça aurait été dommage de rater l’occasion), contextualisé disons plutôt.
Et voici la photo de famille de la nouvelle version,
reprenant bien sûr les couleurs des temples !
Le plateau de jeu
Il n’est pas fondamentalement différent de la version originale, il est de la même taille. Mais « remodernisé » d’une certaine façon, avec un soin particulier porté aux détails. Et voilà ce que ça donne :